
02 Fév L’ABC (et l’importance) de la rédaction en langage clair
L’utilisation du langage clair permet de communiquer des renseignements de manière simple et directe au grand public.
Il s’agit d’une approche très utile à toute personne souhaitant perfectionner ses capacités de lecture et d’écriture.
La définition de la structure du message facilite la compréhension de celui-ci. En revanche, la désorganisation des éléments empêche les gens de bien saisir le message.
Voici les raisons pour lesquelles le langage clair et la définition de la structure du message importent auprès d’un organisme d’alphabétisation.
Raisons expliquant l’importance de la communication claire
La communication claire renforce l’inclusion au sein d’un organisme. Les nouveaux arrivants qui apprennent l’anglais ou le français à titre de langue seconde et les personnes perfectionnant leurs capacités de lecture et d’écriture ont besoin de documents facilement compréhensibles.
Les formulations compliquées nuisent à la compréhension des renseignements et peuvent donc décourager certaines personnes à prendre part aux activités. Or, le langage clair rend les gens à l’aise et favorise ainsi leur participation.
Les formulations compliquées peuvent dissuader les gens de demander l’aide nécessaire, tandis que le langage clair et une structure simple permettent à un nombre accru de personnes de trouver et d’utiliser les ressources.
L’objectif de la communication et du langage clairs consiste à servir les intérêts du lectorat, et non de l’auteur. Bref, il s’agit de comprendre et de combler les besoins des apprenants en s’assurant que le contenu soit limpide pour le plus grand nombre d’entre eux.
Les principes de la rédaction en langage clair
Voici les facteurs dont il faut tenir compte afin d’intégrer le langage clair au moment de rédiger tout contenu :
1. Le choix des mots
Privilégier les mots simples.
Les mots courts du langage courant sont plus faciles à reconnaître que les mots longs peu utilisés. Bien qu’il soit préférable d’employer des termes précis dans certaines situations, il importe cependant d’opter pour des mots que les gens connaissent.
Il convient donc de recourir à des mots à la portée du grand public. Toutefois, lorsque le texte vise un auditoire en particulier, mieux vaut choisir les termes que ces personnes connaissent, et ce, même s’ils sont incompréhensibles pour autrui. Il faut tenir compte des besoins de l’auditoire visé. De plus, il faut préciser la forme au long de tout acronyme, surtout à la première occurrence de celui-ci.
Une autre bonne pratique consiste à répéter les mêmes mots, surtout auprès des personnes ayant un vocabulaire restreint et émergent afin de faciliter la compréhension.
2. Le style d’écriture
Les phrases et les paragraphes concis contribuent à faciliter l’assimilation de l’information chez le lectorat.
La concision s’avère cruciale à la compréhension des renseignements. L’usage des mêmes mots ne nuit aucunement à la clarté de la communication, mais la présence de tout renseignement superflu, si. Les phrases et les paragraphes courts sont de mise, tout comme le retrait de tout renseignement facultatif.
Il convient de diviser l’information en paragraphes de manière à donner une idée générale du sujet traité. La présentation du contenu selon un ordre logique favorise la compréhension du texte. En outre, passer d’un paragraphe à l’autre en établissant un lien contribue à la fluidité du texte et à l’organisation du contenu.
3. Le ton
Privilégier l’utilisation de verbes forts et de la voix active dans l’intention de communiquer directement le message. Les formulations ambiguës peuvent semer la confusion.
Un ton convivial suscite la participation de l’apprenant, alors qu’un ton formel et rigide peut nuire à la lisibilité du texte.
4. Le contenu
Transmettre seulement l’information nécessaire. Les faits importants, les instructions et les politiques constituent des renseignements importants, lesquels retiennent l’attention du lectorat. Cela dit, bien que certains renseignements soient intéressants, ils peuvent brouiller le message principal.
5. La mise en page
Utiliser des titres et des sous-titres pour favoriser l’organisation de l’information.
Désigner les sujets, insister sur ceux-ci et classer les éléments du contenu donne un aperçu du texte. Cette approche aide également les apprenants à cerner les renseignements qui ont le plus d’importance à leurs yeux.
6. L’apparence
Privilégier les polices de caractères épurées et faciles à lire.
En effet, un bon nombre d’apprenants en anglais ou en français, langue seconde, apprennent non seulement une nouvelle langue, mais un autre alphabet. Par conséquent, il est préférable d’utiliser uniformément la même police épurée de manière à faciliter le déchiffrement des lettres.
Pour attirer l’attention du lectorat sur les renseignements, il suffit de souligner ou de mettre en gras ou en italique les titres, les sous-titres et toute formulation importante. Veiller à ce que l’apparence du texte demeure le plus épurée possible. Recourir aux fonctionnalités de conception et aux couleurs uniquement lorsque nécessaire. Les majuscules ne doivent être employées qu’en début de phrase et pour les noms propres.
N’ajouter que les images et les photos qui appuient le propos du texte.
En conclusion
Un texte bien rédigé et structuré rehausse l’expérience des apprenants ainsi que celle des praticiens et des praticiennes. L’emploi de documents rédigés en langage clair élimine le besoin en temps et en ressources supplémentaires pour expliquer le message initial.
L’apprentissage de la rédaction au moyen du langage clair est très utile aux personnes souhaitant perfectionner leurs capacités de lecture et d’écriture. Cette approche simplifie la communication de renseignements nécessaires au public visé en plus d’améliorer l’expérience d’apprentissage et la vie des personnes ayant besoin de ces documents.
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